Ose ! le théâtre
Pour cette ultime journée de festival pluridisciplinaire Ose !, le théâtre est à l'honneur grâce à des étudiants en Master d'écritures contemporaines.

- Théâtre
Siderari – Lecture jouée – Lou-Ann Valat
À 15h
Être sidéré·e·s c’est Siderari en latin. Être sidéré·e·s c’est voir l’anéantissement de ses fonctions vitales après un choc émotionnel violent. Ce texte il part de ça.
Dans une intense performance, Lou-Ann Valat partage sa colère, et celle des femmes qui l’entourent pour libérer leur parole. Le corps, le poids, les troubles alimentaires, l’héritage de la violence, du mal-être, de l’amour, le rapport au rêve, à l’espoir. Cette colère est le moteur d’écriture des dizaines de textes produits, sans liens entre eux. Ce sont des bouts de vie, des espaces d’existence, des souvenirs, des instants d’autobiographie pure, des instants de biographies complètement fantasmées, des moments en français, des retranscriptions de Lady Di en anglais, des choses qui appartiennent férocement à l’autrice et des choses qui n’ont jamais été tout à fait siennes.
Raz-de-marée – Noémie Mourey
À 16h
Alors comment on dit au revoir ? Comment on fait quand on doit se quitter pour toujours ?
Raz-de-marée, voilà. Après ça, il ne reste rien, il y a tout à reconstruire. Il y a la solitude et la peine de voir ce que nous sommes esseulés. Il faut passer la vague.
La pièce interroge par le biais d’une langue orale, teintée d’humour et d’ironie, le destin de deux jeunes femmes, dont l’identité est tant en construction qu’en désordre. Grâce à un dispositif hybride entre projections filmiques et jeu au plateau, partez à la mer : tout se finit devant elle.
Quand l’oiseau se pose – Zacharie Jordil
À 17h
Du théâtre, de la musique, de la chorégraphie et du chant. Voilà le riche mélange de disciplines que propose Quand l’oiseau se pose, pour une plongée au cœur de nos inconscients collectifs, individuels et oniriques. Par le biais de l’Oiseau méprisé, idolâtré, puis sacrifié, sans que l’on sache si tout se passe réellement ou non, le spectacle invite à reconsidérer la part de sacré qui existe dans la folie, à mettre sur le devant de la scène le réservoir de nos pulsions, de nos peurs, de notre condition.
Un voyage dans nos imaginaires, une ode à la surprise et à la déraison.
Informations pratiques
Publics concernés
Étudiants, Tout public